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Rentrée scolaire du supérieur : nouvelles règles et pass sanitaire bien-sûr !

Dieu que c’est avilissant

En journalisme, un marronnier est un sujet qui revient régulièrement. Par exemple les premières chutes de neige chaque année, ici la rentrée scolaire.
Heureusement le temps des rentrées scolaires monotones qui se ressemblent est révolu ! Car enfin nous avons sauté à pieds joints dans l’ère de l’Union Soviétique de Belgique, c’est ainsi que chaque année nos maîtres bienveillants peuvent décider de nouvelles lois auxquelles nous aurons le plaisir de nous soumettre, chouette !

Cette année, rentrée 100% en présentiel. Le COVID est derrière nous, c’est enfin fini, le vaccin a été si efficace… (rendez-vous dans six semaines pour une surprise).
D’autres nouveautés sont à déplorer, mais nous allons ici nous concentrer sur la vie nocturne et festive de l’étudiant. En effet et sans surprises, il sera légal de faire la fête après les cours à condition de respecter quelques nouvelles règles très intelligentes :

Des règles ont toutefois été édictées. Ces festivités estudiantines doivent être accompagnées d’un protocole stricte qui doit encore être précisé.

– Aucun contact physique ne peut avoir lieu entre les participants
Interdiction de partager le même verre.
Interdiction de partager un bains ou d’être dans une piscine

Je vous copie colle le texte d’RTL pour que vous constatiez que les collègues à bas QI n’exigent toujours pas que les stagiaires aient réussi leur CEB.

Je suis moins fort en photoshop que les autres

Analysons maintenant ces règles.
Tout d’abord : présentation du “COVID safe ticket” (à lire avec l’accent hutois du youtuber Jean Onche). On pourrait rire à la manie écoeurante de la Belgique d’utiliser autant de vocabulaire anglais possible, probablement par honte de son histoire ou par simple soumission à l’impérialisme anglo saxo, mais ici n’est pas le propos.
Le “COVID safe ticket” est bien-sûr un moyen de pousser la jeunesse à se faire inoculer le venin thérapeutique PFIZER. Qui voudrait se faire ramoner le nasopharynx par une grosse migrante deux fois par semaine pour cinquante balles ? Les jeunes auront donc le choix entre l’alcool, une des drogues les plus addictives, un prérequis à la vie en société, à condition d’être vacciné, et RIEN DU TOUT. Pas de vie, le confinement éternel.
Il est aussi amusant de noter que le vaccin n’empêchant pas la transmission des nouveaux variants, cette mesure est donc caduque.

La seule chose à faire pour former de beaux étudiants, grands forts et intelligents, c’est de leur interdire l’alcool et d’imposer un cours de gym dans tous les cursus universitaires. Or ce que décide le gouvernement c’est d’enlever tout le positif de la guindaille et de ne garder que le toxique.
En effet, le baptême pourra rester un sempiternel élevage de futurs alcooliques, une usine à sélectionner les pires loques serviles sans amour propre qui jouissent de se prosterner à genoux en se faisant traiter de sac à merde. Par contre, la chaleur humaine, les bisous baveux, les jeunes filles ivres qui abandonnent leurs idéaux féministes en s’endormant sur le petit Lucien qui découvre la vie, tout ça c’est terminé.

Pas de contact physique. Comme si le virus, qui, je le rappelle, est transmis par aérosol, c’est à dire qu’il reste en suspension dans l’air à grande distance de l’émetteur et pendant des heures, allait s’évaporer comme par magie si les gens évitent de se toucher. La politique sanitaire belge redouble d’efforts pour nous faire rire. Si on considère le virus comme la plus grande calamité, qu’on enferme tout le monde. Si on s’en fiche, et bien qu’on ne fasse rien. Ces demi mesures ne servent qu’à entretenir l’épidémie et tourmenter les gens qui ne savent plus où donner de la tête.
En évitant de se lécher et de se prêter des verres, les gens éviteront simplement de se refiler l’herpès ou les oreillons.
Je rêve déjà du moment où un néophyte des libations entrera dans un profond coma pendant que ses petits camarades se disputeront pour savoir qui sera jeté en prison pour lui avoir porté secours. Mettez-le donc en PLS avec un balai d’un mètre cinquante. Appelez les ingénieurs.

Multipliez tous les évènements festifs folkloriques par le nombre d’étudiants qui s’y rendent une fois de temps en temps et par 50 balles, et vous aurez un élément de réponse qui peut en partie expliquer la mise en place de ces mesures.
Je compte sur mes camarades pour se mettre à l’envers à l’abri des regards dans leur kot avec leurs amis proches. Pas besoin de l’encadrement universitaire (très suspect) pour se poiler.

Source : RTL

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