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Guerre en Ukraine : les étudiants africains bouillonnent de rage à l’idée de ne pas être les bienvenus en Belgique

Des larmes de haine pure coulent sur leurs joues grasses et purulentes ; la rage leur sort par tous les pores et les petits pets visqueux qu’ils émettent en trombe provoquent la mort et la désolation ─ prenez garde, car terrible sera le courroux des étudiants africains en provenance d’Ukraine.

L’échevine bruxelloise de l’Égalité des chances, Lydia Mutyebele, n’hésite d’ailleurs pas à souffler sur les braises pour attiser la haine de ces derniers :

« Je suis vraiment choquée. J’ai déjà été contactée par une dizaine d’étudiants africains qui se sont rendus au centre d’accueil pour les réfugiés ukrainiens – l’ancien hôpital Bordet – où on a refusé de les inscrire. L’Office des Étrangers leur a dit que ce centre d’accueil était réservé aux Ukrainiens ou aux personnes ayant une résidence en Ukraine ! C’est une discrimination choquante – entre les Ukrainiens blancs et les autres – et une énorme contradiction par rapport aux déclarations de notre secrétaire d’État à l’Asile et la Migration ».

Ce n’est pourtant pas une question d’Européen ou d’Africain. Soyons clairs : Lydia Mutyebele joue aux idiotes pour avoir le plaisir pervers de taxer l’administration de raciste ─ il faut bien qu’elle justifie son poste et son salaire ; imaginez si le peuple se rendait compte qu’il paie grassement des élus qui n’apportent rien à la collectivité.

L’État ukrainien est en guerre depuis l’incursion musclée du Tsar Poutine Ier et le peuple ukrainien se retrouve démuni et sans solution de secours. C’est la raison pour laquelle la Belgique accepte, à la marge, d’accueillir des réfugiés ukrainiens. Parce que ces gens n’ont pas de solution de secours. Les étudiants africains, eux, sont tout-à-fait libres de retourner chez eux le temps que le conflit se calme. Ils ne partagent pas cette situation d’urgence ; leur immigration en Belgique est en réalité une immigration de choix, et par conséquent de confort.

« Sammy Mahdi avait promis que toutes les personnes en provenance d’Ukraine pourraient être accueillies sans discrimination et qu’elles bénéficieraient d’une protection temporaire jusqu’à la fin de la guerre. Or, aujourd’hui, si vous êtes un étudiant africain fuyant la guerre en Ukraine et que vous arrivez en Belgique, on vous conseille d’aller faire une demande d’asile au Petit-Château ou de rentrer dans votre pays parce qu’il n’y a pas de guerre. On discrimine donc les réfugiés sur base de leur pays d’origine alors que, quand une bombe tombe en Ukraine, elle ne choisit pas sur qui elle tombe, elle tombe sans discrimination »

Chère échevine, ayez je vous en prie la décence d’aller rager plus loin et cachez donc cette haine que je ne saurais voir.

« Je suis une étudiante congolaise en Ukraine, j’ai un permis de résidence temporaire ukrainien, mais, quand je suis allée faire la file ce lundi pour m’enregistrer comme tous les autres réfugiés ukrainiens au centre d’accueil, on m’a dit qu’on n’enregistrait pas les étrangers, les gens qui ne sont pas Ukrainiens ; que la protection temporaire, c’était juste pour les Ukrainiens. On m’a dit d’aller m’enregistrer dans mon ambassade pour qu’on puisse me rapatrier dans mon pays d’origine ; que c’était ça la solution pour nous ! »

J’ai un pays d’origine dans lequel je choisis de ne pas rentrer par confort mais les Belges refusent de m’offrir une Duvel-mitraillette andalouse, c’est quoi ce bordel ?

Fort heureusement, la porte-parole de l’Office des Étrangers Dominique Ernould a bien l’intention de réparer cette injustice et de forcer l’accueil de la totalité des étudiants étrangers en provenance d’Ukraine ─ et probablement du monde entier, c’est plus simple.

« C’était au départ les instructions qu’on avait reçues, la protection temporaire devait être accordée uniquement pour les ressortissants ukrainiens ou pour ceux qui bénéficiaient déjà en Ukraine d’un statut de protection, mais, évidemment, les étudiants ne font pas partie de ce groupe cible. Il y a actuellement une réunion au niveau du cabinet pour voir ce que l’on va faire avec ce groupe de personnes qui sont très affectées directement ou indirectement par la guerre en Ukraine. Comme la situation évolue d’heure en heure, on va voir si on peut faire quelque chose pour ce groupe cible-là »

Source : SudInfo

3 réflexions sur “Guerre en Ukraine : les étudiants africains bouillonnent de rage à l’idée de ne pas être les bienvenus en Belgique

  • Tous ces africains, ne pourraient t’ils pas aller défendre leur pays, au lieu d’envahir les autres ? Les Ukrainiens (e) arrivent en nb mais principalement des femmes et des enfants. La majorité des hommes se battent, il y en a même qui quitte des places et des situations acquises à l’étranger pour aller se battre et défendre leur pays ! L’Afrique c’est plus de 60 ans d’assistanat alors s’ils en laissaient un peu pour les vrais réfugiés de guerre ? Il serait grand temps que L’UE s’attelle à la problématique de l’immigration raisonnée qu’elle nous promettait … Personnellement je ne vois qu’une débandade de gens qui croient encore que l’Europe c’est l’Eldorado ?

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  • pierre willems

    J’ai téléphoné à la croix rouge en les informant que j’ai une grande maison et que je pouvais recevoir une , voire deux familles de réfugiés ukrainiens, ils m’ont répondu d’un air pincé qu’ils me remerciaient de ma disponibilité mais que je pouvais tout aussi bien recevoir des africains ou des afghans….j’ai raccroché….

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  • Goreux Jacques

    Je n’ai pas tout suivi sur ce conflit fraticide, mais, il me semble avoir lu qu’une majorité de pays africains soutenaient Poutine. Doc, je crois qu’il serait judicieux pour ces Africains de demander un visa russe, ou de contacter leur ambassade. retour en Afrique dans leur famille avant que la situation ne s”améliore.

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